juin 2023

Archive mensuelle

Animation « Les purins végétaux » du 17 juin 2023

Créé par le 28 juin 2023 | Dans : Voyages et sorties

Marie-Cécile Loubly nous a gentiment reçus chez elle pour nous faire une démonstration de fabrication des purins végétaux,  samedi 17 juin jour de grande chaleur. Voici sa méthode qu »elle a bien voulu nous révéler et quelques photos montrant la pratique :

 

Fabrication et utilisation

des extraits fermentés de plantes

 

Un peu de théorie :

Les différents extraits :

  • Décoction : on fait bouillir les plantes
  • Infusion : on fait infuser les plantes comme pour le thé
  • Macération : extrait à l’eau froide quelques jours seulement
  • Extraits fermentés : on laisse les plantes dans l’eau en brassant tous les jours, des bulles remontent à la surface pendant la fermentation, celle-ci est finie lorsqu’il n’apparaît plus de bulles.

Seuls les extraits fermentés se conservent d’une saison à l’autre.

 

La fabrication d’extraits fermentés

  • Ce qu’il faut : Un récipient en plastique et son couvercle

1kg de plantes fraîches pour 10l d’eau de pluie

  • Quelles plantes ?

Pour commencer, les quatre principales :

Ortie : fortifie et stimule, activateur de compost, (insectifuge en infusion )

Consoude : favorise la floraison, la pousse des semis, activateur de compost,

Fougère : insecticide et répulsive

Prêle : dynamiseur de croissance, fongicide

 

Ce que j’ai expérimenté :

  • Pulvérisation de tout le jardin une fois par semaine au printemps d’un mélange d’ortie, consoude, fougère et prêle : 20cl de chaque extrait pour mon pulvérisateur de 5 litres.
  • Dans le compost : tous les résidus de purins

 

Mes références :

Purin d’ortie & compagnie

Bernard Bertrand, Jean-Paul Collaert, Eric Petiot aux Editions de terran

 

Les purins

 

Les purins 2

 

 

 

Voyage dans le Finistère du 3 au 6 avril

Créé par le 08 juin 2023 | Dans : Voyages et sorties

Rédigé par un de nos adhérents : Etienne Ribaucour

 

Jardins de Bretagne

Les impressions d’un néophyte

Partir quatre jours en Bretagne, pour visiter des jardins remarquables ? Pourquoi pas ? Même si au départ la botanique n’est pas une mes occupations premières, la balade était prometteuse en découvertes. Je n’ai pas été déçu !

« Remarquable » est vraiment le mot qu’il faut employer pour ces lieux peuplés d’arbres et de plantes magnifiques, exotiques ou non, chacun avec leurs particularités liées aux sites géographiques, aux rêves et fantaisies de leur créateurs. Jamais par exemple je n’avais vu autant de camélias que dans le jardin de cinquante hectares qui entoure le château de Trévarez à Saint-Goazec, au centre de la Bretagne. Huit cents de ces arbres dont beaucoup étaient encore en fleurs bordent tout un chemin qui mène au château. Néophyte au sein du groupe de vingt-sept personnes, j’ai été séduit par la beauté de ce chemin parcouru avec un guide tout aussi remarquable que le jardin.

Ingénieur en botanique, Pascal Vieu est aussi passionnant que passionné. Il devait au départ nous accompagner pour environ deux heures, il est resté avec nous quatre heures, sans jamais être ennuyeux et se révélant comme un excellent pédagogue. Par l’observation qu’il propose, par une grande connaissance des particularités des plantes, de leurs préférences pour leur enracinement, par des anecdotes pertinentes, il retisse intelligemment les liens entre l’histoire du végétal, du minéral et celle de l’humanité. À une époque où elle semble souvent oubliée, il rappelle l’appartenance de tout ce qui vit à un ensemble, en expliquant les phénomènes d’interdépendance qui le régissent.

Une autre visite avec le même guide le lendemain dans le parc de l’abbaye de Daoulas, en particulier le jardin des plantes médicinales, puis celle du conservatoire botanique national de Brest avec l’animateur scientifique Loïc Ruellan, confirmèrent l’intérêt que je prenais à ce voyage. Les heures passées dans ces endroits ont été aussi passionnantes que la veille, avec des aspects étonnants, presque émouvants même, comme lorsque nous fut présenté dans les serres du conservatoire un arbuste, rescapé in extremis d’une espèce en extinction totale (Cylindrocline lorencei) par une régénération in vitro. Grâce à cet exemplaire et avec l’aide d’autres conservatoires en France et en Angleterre, elle reprendra peut-être sa place un jour dans la nature.

Il y eut encore le lendemain, la visite du jardin Delaselle sur l’île de Batz et, pratiquement en face sur le continent, le jardin exotique de Roscoff. Ces lieux illustrent magnifiquement la passion de quelques personnes et l’investissement, financier bien sûr, mais aussi et surtout humain, qu’elle suscite. Imaginer, créer de tels jardins peut être l’œuvre de toute une vie. Une œuvre qui perdure, évolue et s’enrichit grâce à des associations qui emploient des professionnels aux côtés de bénévoles.

De retour dans mon appartement, j’assume avec une certaine dérision le contraste entre les jardins que j’avais visités et la seule plante installée chez moi, un cactus qui, avec quelques centilitres d’eau, peut supporter mes fréquentes absences. Cependant, je soupçonne ce voyage – remarquablement organisé – d’avoir semé chez moi les graines d’une conversion aux plaisirs de la botanique. Deviendra-t-elle vivace ? L’avenir le dira, mais en tout cas ma curiosité a été aiguisée et s’est depuis tournée vers la bibliothèque de la société d’horticulture. J’y ai trouvé deux livres qui, à mon niveau, vont prolonger mes découvertes.

Etienne RIBAUCOUR.

 

Compte-Rendu du CA du 24-04-2023

Créé par le 06 juin 2023 | Dans : Comptes-rendus des CA

fichier pdf CR CA 24 04 23

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